Difficile d’exprimer ce que l’on pense sans donner pour autant le sentiment de vouloir convaincre.
Mais je me risque à confirmer que pour moi, ces taches de couleurs, ne sont que des anomalies photographiques.
Le mot pétouille m’est venu, car il correspondait au même phénomène visuel qu’en imprimerie. Est-ce pour autant provoqué par les mêmes erreurs d’impressions ? (car là aussi, il y a bien une impression) même sans encre ni papier, mais des impulsions électriques qui jouent ce rôle.
Le capteur photographique CCD remplace la pellicule. La physique ici a permis de trier, photons, électrons, photodiodes…. Plus efficace que la pellicule oui ! Mais le résultat est tout de même qu’il faut sélectionner les couleurs !
De CMJN donc 4 couleurs en imprimerie (cyan, magenta, jaune et noir) nous avons ici un système RGB donc 3 couleurs (bleu vert (2) et rouge).
Du coup je note que les phénomènes qui provoquent ici ces messages, sont vert, rouge et parfois bleu. J’aimerais en voir des jaunes ? Jaune qui semble absent en couleur de base du CCD ?
Ce point me semble très important s’il n’y en a pas. Il confirmerait que c’est bien ce que l’on appelle des pixels morts et l’analyse scientifique pourra certainement le démontrer.
Il est bon de noter, que j’ai découvert qu’il existe trois sortes de capteurs CCD
CCD plein cadre (full frame) nécessite un obturateur externe sensible à l’éblouissement
CCD à transfert de trame (full-frame transfer) avec double systèmes l’un pour la lumière, l’autre masqué. Transfert rapide de la matrice d’exposition vers la matrice de stockage
Inconvénients : moindre sensibilité, éblouissement
CCD interligne le plus utilisé dans les APN, avec moins d’éblouissement, mais moins sensible défaut corrigé par des micro- lentilles convergentes
Ils sont tous sensibles au spectre de la lumière visible. Grâce à des filtres (ex.Bayer) constitué de cellules colorées des couleurs primaires, les éléments du capteur ne voit, qu’une seule couleur, rouge vert ou bleu. Sur chaque groupe des quatre éléments, on trouve un bleu, un rouge et deux pour le vert.
Je trouve que cela ressemble bougrement à notre bonne vieille photogravure dans l’imprimerie !
Pour finir c’est le logiciel du photoscope de l’appareil qui va refaire les couleurs en tenant compte des courbes de la réponse spectrale pour un résultat final en trois couleurs et l’un des problèmes est de limiter le bruit électronique qui se traduit par des effets de moiré sur les zones de faible lumière..
Il serait peut-être intéressant si c’est possible de voir pour nos APN si nous avons tous le même capteur car il semble qu’il y ait quelques différences entre eux.
J’espère de tout cœur avoir été précise sans trop commettre d’erreur car je répète encore que l’appareil ne prend pas d’emblée les couleurs telles que nous les voyons, mais qu’une conversion est faite en premier (rouge, bleu et 2 verts) pour ensuite reproduire au plus près ce que nos yeux perçoivent. Une telle « machinerie » dans le quantique, avec la multitude des photos prises, ne peut que produire parfois quelques phénomènes intéressants certes, mais sans aucun doute explicables et tout à fait normaux.
Ce qui ne veut pas dire, pour moi, qu’autour de nous d’autres phénomènes non photographiables hélas n’existent pas et que certaines photos contiennent réellement de bien belles et étranges choses.
Mais il ne faut rien affirmer, je parle de mon expérience, d’autres en ont de différentes, c’est normal ! par contre, je ferai mon possible pour trouver les éléments confirmant mes dires. Ici j’ai essayé déjà d’en trouver ! je demande aux autres d’en faire autant. Car personnellement j’aime bien avoir quelques arguments pour me faire mon opinion. Une partie de photo très agrandie, montrant des pixels énormément déformés par cet agrandissement, peut représenter n’importe quoi ! ça ne veut rien dire du tout et n’apporter aucun éclaircissement sur un possible phénomène.
Que ces défauts ne soient pas toujours présents et pas aux mêmes endroits, me semble logique. Les impulsios électriques réagissent autrement qu'un marteau frappant l'enclume ! l'usure ici obéie certainement au monde quantique, avec des anomalies qui bougent, disparaissent et reviennent selon la température, la luminosité et que sais-je encore ! je compare encore avec ma pétouille en imprimerie et tel un tout petit morceau de papier qui sur le rouleau servant à imprimer, se déplace et laisse sa marque à des emplacements différents sur le document final.
Explorateur 63